Patrimoine

Le grand séminaire de Vannes

Le couvent des Capucins de Vannes fut bâti en 1614, avec un cloître et une chapelle, dans le quartier de Calmont-Haut.

Yvon Nicolazic y passa quelques jours en 1625, au cours de l’enquête sur Keranna.

 

En 1806, les Ursulines achetèrent les bâtiments pour ouvrir une école gratuite avec un pensionnat. Elles furent expulsées en 1907 par l’état qui s’approprie les bâtiments en application de la loi de 1905.

L’évêque de Vannes, monseigneur Gouraud, rachète les bâtiments confisqués par l’état. Il y installe en 1909 le grand séminaire, créé en 1679 au Mené.

L’évêque donne aux religieuses Ursulines le pensionnat Notre Dame de Ménimur.

La maison de Calmont devient petit et grand séminaire, en attendant que Ste Anne et Ploermel soient restaurés.

Les séminaristes vont en promenade à Penboc’h chez les jésuites, car le Vincin est à l’état d’abandon.

Peu à peu, de nouvelles constructions s’élèvent.

1914, les bâtiments sont réquisitionnés par l’armée et 500 soldats y résident. La partie « petit séminaire » devient un hôpital.

47 élèves et professeurs laisseront leur vie durant la guerre. Tout redémarre à la fin de la guerre.

Monseigneur Tréhiou reconstruisit les trois quarts du séminaire en 1935, afin de pouvoir accueillir plus de 200 candidats à la prêtrise. Malgré l’occupation et une tentative d’incendie par les Allemands en août 1944, les locaux reçurent de nouvelles générations de séminaristes.

En Avril 1971, un projet est lancé pour l’aménagement de bureaux pour la Direction Diocésaine des Oeuvres, alors situés rue de la Bienfaisance, près de la cathédrale.

Le 1er janvier 1972, l’installation téléphonique du standard automatique rotatif est transférée de la rue de la Bienfaisance à la rue Monseigneur Tréhiou. Les travaux se poursuivent jusque fin juillet 1973, date où la DDO est définitivement installée au grand Séminaire.

Le séminaire de Vannes rejoignit le séminaire interdiocésain à Rennes en 1998 : les séminaristes ne sont plus formés à Vannes, mais ils s’y retrouvent chaque année au moment de la semaine Sainte pour une retraite diocésaine.

Calmont a donné le nom à l’association Montcalm, qui gère maintenant les bâtiments et permet leur pérénité en développant l’activité de location de chambres, de salles et de repas.